INF6107- Activité E : Synthèse

web social

Essai sur le transport collectif et le web 2.0

 

1.  Portrait du transport collectif en Amérique du Nord

Le transport en commun, ou transport collectif consiste à transporter plusieurs personnes ensemble sur un même trajet. Il est généralement accessible en contrepartie d’un titre de transport (billet, ticket, carte). (Source: Wikipédia).

Le secteur des transports est le plus grand responsable des émissions de gaz à effet de serre au Québec, avec près de 40 % des émissions totales. Réduire l’utilisation de la voiture solo est donc une priorité pour lutter contre les changements climatiques (Source : Ministère du Développement durable, Environnement et Parc, 2008. Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2006 et leur évolution depuis 1990).

De plus, l’importance du transport en commun dans la réduction des gaz à effet de serre a été démontrée dans diverses études, principalement expliqué par le fait qu’un autobus équivaut à 50 automobiles de moins sur la route. Autrement dit, plus les gens prennent le transport collectif et moins il y’aura de véhicules sur la route réduisant ainsi la congestion routière et la pollution atmosphérique.

Un autobus transporte en moyenne, aux heures de pointe, 65 personnes, et une rame de métro, jusqu’à 1 000 personnes. À titre d’exemple, un autobus équivaut à 50 autos de moins sur la route et des tonnes de GES de moins dans l’air. Quant au métro, la STM a calculé que l’ensemble des passagers de la ligne orange du métro de Montréal contribue à la réduction de 89 562 056 m3 de CO2 chaque année. C’est 48 fois le volume du Stade olympique. (Source : http://equiterre.org).

Ce qui pousse les divers paliers des gouvernements à s’attaquer aux problèmes de la congestion et de la pollution atmosphérique dans les grandes villes en développant les infrastructures et en investissant dans les transports collectifs.

En plus des investissements directs, divers incitatifs sont offerts aux automobilistes pour prendre le transport en commun surtout aux heures de pointe principalement pour aller au travail ou aux études. Ça va des coûts subventionnés pour les titres de transport et des tarifs spéciaux pour les étudiants jusqu’à offrir des titres gratuits, ainsi que des vois réservés aux autobus pour faciliter leurs circulations et permettre aux usagers de gagner du temps, d’arriver à l’heure au travail et d’avoir une meilleure qualité de vie.

La plupart des grandes villes nord-américaines ont des compagnies de transports en commun qui gèrent plusieurs services de transport en commun ; à savoir un réseau d’autobus, un métro (souterrain pour la majorité et surélevé pour certaines villes comme à Vancouver). 16 villes au États-Unis ont des métros, alors que le Canada en compte 4 (dont un en construction à Ottawa) et le Mexique en possède dans 3 villes. (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_m%C3%A9tros_d’Am%C3%A9rique).

En plus des autobus et du métro, des services de train, de minibus, de traversier et de taxis collectifs sont gérés au profit des clients du transport régulier ainsi que pour le transport adapté.

Les compagnies de transport sont soumises à diverses lois et réglementations lies à la gestion et l’administration de leurs affaires publiques ainsi qu’à la sécurité routière (chapitre S-30.01 « Loi sur les sociétés de transport en commun » et chapitre C-24.2 « Code de la sécurité routière »). Elles doivent être transparentes dans la gestion de leurs finances, de leur offre de service et s’assurer de la satisfaction de leurs clientèles en offrant des déplacements sécuritaires, confortables, ponctuels et à moindre coût.

Structures de communications formelles et informelles

Les technologies de l’information jouent de plus de plus un rôle central dans tous les domaines des sociétés de transport, que ce soit la gestion de l’offre de service, l’optimisation des ressources véhicules et chauffeurs, la maintenance des équipements, la gestion des ressources humaines, la livraison du service, le marketing, la vente des titres de transport ou l’information à la clientèle.

Même si durant plusieurs décennies, les seuls moyens de communications utilisés par les compagnies de transport collectifs étaient limités aux médias traditionnels (journaux, radios et télévisions), services à la clientèles (au guichet ou au téléphone) ainsi qu’aux brochures papier et aux panneaux d’affichage statiques aux arrêts ; on constate une amélioration progressive des moyens utilisés, de la disponibilité, de la variété et de la précision des informations fournis à la clientèle en particulier et au public d’une façons générale.

Les centres d’appels se sont modernisés avec des systèmes de réponses interactives. Les sites web des sociétés de transports se sont améliorés et deviennent multiplateformes avec des services diversifiés de calcul de trajets, d’horaires en temps réel, de systèmes d’alertes offrant diverses options de notifications. De plus, des applications mobiles pour téléphones intelligents sont offertes par la majorité des sociétés de transport.

Les clients du transport régulier ainsi que ceux du transport adapté ont maintenant la possibilité de recevoir des alertes pour avoir des informations en temps réel aux sujets du moyens de transport qu’ils utilisent. Ceci leurs permet de rester informé des horaires des prochains passages, de changement ou des arrêts de services suite à diverses situations (accidents, incidents, tempêtes, congestion, festivals …). Des programmes de fidélisation sont aussi offerts en collaboration avec plusieurs détaillant pour inciter les clients à utiliser le plus souvent le transport en commun en leur offrant des promotions sur divers produits en fonction de leur position (exemple ; l’application SMT merci). La mobilité et l’information en temps réel, rendu possible avec les téléphones intelligents, ont ouverts plusieurs possibilités aux compagnies de transport pour récolter toute sortes d’information au sujet de l’utilisation de leurs services et des déplacements des clients (Crowdsourcing) ce qui leur permet d’ajuster leurs offres de service ainsi que la qualité des divers services offert aux clients.

Les rôles et les besoins des acteurs

Les clients veulent être informé en temps réel de tout changement pour qu’ils s’ajustent dans l’organisation de leurs déplacements et la planification de leurs activités et de leurs journées. En tant que contribuable, ils veulent aussi être informé des projets et des investissements qui sont fait par les compagnies de transport collectif. Ceci leur permet d’être à l’affut des nouveaux services offerts, d’y contribuer et d’avoir un pouvoir d’influence sur les décisions et les choix que font ces compagnies publiques.

Les compagnies de transport quant à elles ont besoin de rassurer la clientèle pour éviter les frustrations et les insatisfactions. De plus, en les informant bien ça permet d’éviter les foules en les dirigeant vers les moyens de transports alternatifs en cas de retard ou d’interruption de service. D’un autre côté, elles ont besoin de fidéliser les clients actuels en leurs offrants plusieurs avantages qui doivent être intéressants pour les clients et à moindre coûts pour elles. Elles font aussi des compagnes de marketing pour attirer de nouveaux clients, en leurs offrant par exemple des passages gratuits pour les inciter utiliser leurs services et à délaisser l’auto-solo.  La bonne information au bon moment est donc le nerf de la guerre car ça permet d’avoir des situations gagnant-gagnant que ce soit pour les clients ou pour les compagnies de transport collectif.

Fondations des structures actuelles

Les informations fournis à la clientèle actuellement sont basées sur les horaires planifiés du service pour la plupart des compagnies de transport. Les ajustements en temps réel sont par la suite communiqués aux clients selon les médias qu’ils désirent. Les systèmes en place permettent aux clients de s’abonner pour recevoir des alertes et des notifications que ce soit pour le rappel de leurs déplacements ou en cas de retard ou simplement pour les aviser que le véhicule qu’ils vont utiliser va arriver dans quelques instants. Les alertes sont envoyées sous formes de courriels, de SMS ou d’appels téléphoniques.

La pérennité des structures actuelles repose sur des systèmes de planification et d’optimisation des transports ainsi que sur des outils de détection du positionnement des véhicules en temps réel pour l’ajustement et la communication des changements aux personnels interne qui opère le service ainsi que pour informer la clientèle.

Même si la majorité des compagnies de transport utilisent les principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et LinkedIn), elles n’ont pas toutes de bonnes stratégie globale de communication via ces outils. De plus, elles ne font pas d’études détaillées pour connaitre les façons dont elles sont perçues par les usagers ni des impacts de l’utilisation qu’elles font de ces outils sur l’image, la relation avec la clientèle ou la satisfaction de celle-ci envers les services de communications de ces compagnies.

2.    Les tendances d’utilisation des réseaux sociaux dans le transport collectif

Une étude menée au États-Unis par « International Journal of Transportation Science and Technology » sur l’utilisation des médias sociaux dans les organismes de transport en commun a montré que les principaux réseaux utilisés sont Twitter, Facebook et YouTube avec plus de 80% des compagnies sondées qui les utilisent ;

Web social en transport

En outre, près de la moitié des répondants utilisent également Instagram, tandis qu’une poignée d’agences indiquent utiliser LinkedIn, Flickr, Nextdoor, Pinterest et SmugMug, etc. La structure de leurs programmes de médias sociaux comprend généralement des processus de planification et / ou d’évaluation, 81% avec des stratégies de médias sociaux, 78% avec des méthodes de mesure des résultats, 74% avec des publics ciblés, 63% avec des objectifs clairement définis et 63% avec des objectifs mesurables. (Source : https://ac.els-cdn.com/S2046043016300326/1-s2.0-S2046043016300326-main.pdf?_tid=bc763ade-dd3d-11e7-a95a-00000aacb35d&acdnat=1512864468_8075fb40a39b89a39cabfc77a4c9455e )

Cette même étude a montré que plus de la moitié des agences utilisent fréquemment les médias sociaux pour fournir des informations et des mises à jour sur le système de transport en commun, mais moins d’un quart des agences utilisent fréquemment les médias sociaux pour communiquer avec leurs clients et y répondre. Les médias comme moyen d’offrir des avantages liés à la viabilité ou à la durabilité liés au transport en commun, comme la façon dont le transport en commun améliore la qualité de vie, réduit la congestion, réduit les impacts environnementaux et les problèmes de sécurité.

En ce qui concerne la mesure de l’utilisation des médias sociaux dans les agences, l’étude a fait ressortir que plus de la moitié des organismes de transport en commun mesurent fréquemment leurs programmes de médias sociaux par le biais des activités d’engagement des utilisateurs et des abonnés. Peu d’entre eux sont susceptibles de mesurer leurs résultats sur les médias sociaux en utilisant les perceptions positives des utilisateurs similaires à l’analyse des sentiments ; comme le nombre de personnes qui reçoivent des informations en temps réel, le nombre de personnes qui considèrent les agences de transport public comme fiables et / ou respectueuses de l’environnement, et le nombre de messages positifs sur les agences de transport. Pour tous les types de mesure des médias sociaux, l’étude permet d’observer que les organismes de transport en commun accordent une grande valeur à la mesure de nombreux aspects de leur engagement dans les médias sociaux, mais ils ne les mesurent pas souvent dans la pratique. Ce résultat souligne fortement le besoin non seulement d’utiliser les médias sociaux, mais aussi de mieux comprendre ses impacts et ses résultats.

Objectif et mesure de l’utilisation des médias sociauxfréquence d’utilisation et valeur

objectif et mesure web social en trasnport

En Europe c’est pareil ; beaucoup d’entreprise de transport public disposent d’un compte Twitter et quelques réseaux (comme Lyon, Lille, Bordeaux, Toulon, Pau, Brest, Tours, etc.) se sont lancés sur Facebook. Les internautes se rendent bien plus facilement et régulièrement sur Twitter ou Facebook que sur le site Internet d’un service de transport. La question est de savoir de quelle manière tirer profit de ses canaux plutôt que de les subir : que ce soit pour informer et renseigner sur l’état du trafic, les nouveautés, instaurer une relation de proximité pour améliorer l’image du réseau, comprendre les besoins, inciter à l’utilisation des transports en commun.

Les réseaux sociaux peuvent être utilisés pour renforcer le sentiment d’appartenance car peu de compagnies de transport bénéficient d’un fort sentiment d’attachement de la part de leur client. Certains réseaux de transports urbains, en reflétant l’identité d’un territoire (le tramway de Bordeaux, les navettes des Trans à Rennes, le Funiculaire de Lyon, le métro parisien, etc.) profitent également d’une affectivité prononcée. Vecteur de lien entre la population et sa ville, il y a des raisons de croire que les utilisateurs d’un réseau adhérent à un compte officiel sur Facebook ou Twitter. Cette sensibilité se matérialise déjà par les nombreux comptes Facebook dédiés aux réseaux de transports où ceux-ci sont représentés malgré eux, sans possibilité de contrôler ce qu’il se dit à leur sujet.

Des communautés d’individus, passionnés de transports ou non, se forment pour critiquer, échanger ou juste écouter.

Le risque est donc grand de ne pas utiliser ces plateformes car les internautes, eux, se le permettent pour y donner leur avis. Le retour d’expérience des clients peut à l’inverse constituer un outil précieux, pour un coût dérisoire. Intégrer les réseaux sociaux est d’autant plus justifié dans le domaine des transports dans la mesure où il s’agit d’un service public que la plupart des voyageurs empruntent quotidiennement. L’actualité des réseaux de transport est riche (travaux, déviations, bons plans, partenariats, etc.). Il ne se passe par un jour sans qu’il n’y ait un tweet liée au trafic (ligne déviées, perturbations), aux nouveautés ou aux partenariats. (Source : https://fr.slideshare.net/jeremyabdilla/rseaux-sociaux-et-rseaux-de-transport)

3.    Les forces et les volontés sous-jacentes à ces tendances

Les médias sociaux ont pris de l’importance dans les organismes de transport en commun dans leurs stratégies de communication et leur gestion quotidienne. Même si la plupart des organismes ne disposent toujours pas d’objectifs et de paramètres de performance clairement définis pour orienter leur développement des médias sociaux, beaucoup d’entre eux augmentent leur capacité en matière de médias sociaux avec des composantes plus structurelles. L’utilisation des services de transport en commun et le niveau de prestation des services de transport en commun sont les déterminants les plus importants de la programmation des médias sociaux et des investissements en ressources des agences. En revanche, la mesure de l’utilisation et des résultats des médias sociaux est plus étroitement liée aux attributs de la ville et aux caractéristiques démographiques. Une augmentation de l’utilisation des médias sociaux est à prévoir pour véhiculer des histoires liées au transport en commun et des avantages sur le plan de l’habitabilité, comme la sensibilisation à l’environnement ou l’amélioration de la sécurité, à mesure que ces programmes prendront de l’expansion. (Source : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2046043016300326 ).

Les deux principales contraintes engendrées par une présence sur les réseaux sociaux sont humaines et temporelles : qui et quand pour alimenter en contenu ? Une fois désigné (sans imposer) un administrateur suffisamment communiquant et représentatif du réseau, rien ne l’obligera à publier quotidiennement, mais lorsque cela se justifie. L’important est de que le compte ne soit pas considéré à l’abandon pour ne pas entraîner une désaffection de la part de ces membres. Il est évident que la fréquentation et l’image sont corrélées aux publications. Cette crainte peut être atténuée, notamment sur Twitter, par la publication automatique de flux RSS provenant du site web. Il convient aussi de répondre aux internautes qui ont pris la peine de déposer une question ou un commentaire. Lorsqu’une personne soumet un message, qu’elle n’aurait jamais déposé sur le site officiel, c’est une réelle opportunité d’offrir une réponse consultable par tous. Le compte ne doit pas pour autant se transformer en service de relation clientèle sous peine de passer un temps précieux à répondre aux réclamations. Sur Facebook, la première chose à relayer est de l’information officielle (actualités, bons plans, etc.) provenant du site ainsi que des articles liés au réseau rédigés par d’autres (journalistes, bloggeurs, internautes). Des partenariats culturels sont aussi un bon moyen de faire alimenter la page par des contributeurs externes : en invitant des organisateurs d’événements à venir promouvoir leur événement sur le compte du réseau, lorsque ceux-ci sont desservis par les transports en commun. Des rubriques aillant pour but d’améliorer l’image et l’utilisation du réseau peuvent également être développées ; comme des anecdotes, les plus belles photos du réseau ou encore la découverte des métiers du réseau de transport. De plus, il faut interpeller les fans pour qu’ils soient à l’origine des discutions et participent au dialogue. Ils s’approprieront alors la page Facebook du réseau de transport. Sur le long terme, beaucoup reste à faire autour de ces nouveaux espaces de partage que sont les réseaux sociaux. (Source : https://fr.slideshare.net/jeremyabdilla/rseaux-sociaux-et-rseaux-de-transport)

L’étude menée aux États-Unis conclue que la l’utilisation du service de transport en commun mesurée par les voyages de passagers et le niveau de service de transport en commun sont les déterminants les plus importants des programmes de médias sociaux et des investissements en main-d’œuvre. En revanche, les mesures de l’utilisation et des résultats des médias sociaux sont davantage déterminées par les attributs de la ville et les caractéristiques démographiques, telles que la composition par âge et la région géographique. (Source: https://ac.els-cdn.com/S2046043016300326/1-s2.0-S2046043016300326-main.pdf?_tid=bc763ade-dd3d-11e7-a95a-00000aacb35d&acdnat=1512864468_8075fb40a39b89a39cabfc77a4c9455e ).

4.    Les tendances à court, moyen et long termes

Toujours selon l’étude cité ci-dessus, les tendances indiquent que dans le court terme, les compagnies de transports vont revoir les stratégies d’utilisation des média sociaux pour avoir des objectifs clair, mesurables et réalistes pour gérer leurs images, leur stratégie marketing ainsi que pour améliorer leur services et relations avec les usagers. Ceci permettra un cycle de communication et de « Feedback » constructif et objectif pour instaurer une relation de confiance entre les sociétés de transports collectifs et les usagers du transport en commun.

Dans le moyen terme, elles analyseront les tendances et les statistiques avec les outils standards offerts sur le marché comme Google Analytics, et les outils « built-in » dans les plateformes des réseaux sociaux eux-mêmes.

Dans le plus long terme, elles utiliseront des outils plus poussés, pour analyser les sentiments des usagers envers elles via les commentaires et les post des usagers pour connaitre les tendances et ainsi évaluer les commentaires positifs vs les commentaires négatifs et pouvoir réagir rapidement et ajuster ainsi les informations et les communiquées. Ces outils peuvent être par exemples de « bots » qui extraient des données postées par les usagers et les analysent avec des algorithmes basés sur l’apprentissage approfondie de l’intelligence artificielle. (Source : http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2046043016300326 ).

Conclusion

Les médias sociaux ont pris de l’importance dans les organismes de transport en commun dans leurs stratégies de communication et leur gestion quotidienne. Il y a beaucoup d’agences publiques présentes sur les réseaux sociaux et elles sont impliquées dans plus de plates-formes que jamais. Bien que la plupart des organismes de transport en commun ne disposent toujours pas d’objectifs clairement définis et de paramètres de rendement exhaustifs pour orienter leur développement des médias sociaux, ils organisent et augmentent graduellement leur capacité de médias sociaux grâce à des composantes plus structurelles. Bon nombre d’agences sont bien investies dans l’utilisation des médias sociaux et ont des membres du personnel qui se consacrent exclusivement aux médias sociaux, mais il est encore fréquent que les agences répartissent les responsabilités des médias sociaux entre plusieurs membres du personnel qui effectuent d’autres tâches. Essentiellement, les agences utilisent principalement les médias sociaux pour répondre aux besoins des utilisateurs et fournir des informations sur le système de transport en commun. Il est raisonnable d’anticiper l’utilisation croissante des médias sociaux pour véhiculer des histoires et des avantages liés au transport, tels que les avantages environnementaux, la sécurité et l’amélioration de la qualité de vie.

L’utilisation des médias sociaux n’est pas significativement différente entre les grandes et les petites villes, mais elle varie selon les régions géographiques. Les agences de l’Ouest ont moins de personnel à temps plein dédié aux médias sociaux, et elles ont tendance à utiliser les médias sociaux pour une poignée d’objectifs et à utiliser des mesures plus simples pour mesurer les programmes. En moyenne, les agences du Sud et du Midwest ont tendance à utiliser les médias sociaux à des fins plus variées et à utiliser des mesures plus diverses.

La composition par âge dans les villes a un impact significatif sur presque tous les aspects de l’utilisation des médias sociaux. Dans les villes où la population est plus jeune, les organismes de transport en commun ont tendance à avoir des buts, des stratégies ou des objectifs plus structurés pour leurs programmes de médias sociaux, des niveaux plus élevés d’engagement des ressources humaines et des mesures multiples car la jeune génération a tendance à être fortement impliquée dans les médias sociaux.

Les organismes de transport en commun ont fait des investissements pour intégrer les médias sociaux dans leurs opérations et leurs communautés et considèrent les médias sociaux comme un canal important pour interagir et répondre aux usagers du transport en commun ainsi qu’à d’autres citoyens. Bien que de nombreux organismes se soient engagés à mesurer leurs résultats sur les médias sociaux et à accorder une grande valeur à ces indicateurs de performance, il n’existe actuellement aucune méthodologie cohérente pour évaluer les impacts de l’utilisation et des investissements dans les médias sociaux.

Il est essentiel de développer les meilleures pratiques pour mesurer les impacts et le rendement des communications par les médias sociaux dans les organismes de transport en commun. Des mesures de rendement cohérentes aideront les organismes à atteindre leurs objectifs primordiaux de faire progresser leurs missions de transport en commun, de mieux répartir les ressources limitées, d’améliorer la satisfaction de la clientèle et d’aborder l’efficience et l’efficacité du rendement pour le développement futur. (Source : https://ac.els-cdn.com/S2046043016300326/1-s2.0-S2046043016300326-main.pdf?_tid=bc763ade-dd3d-11e7-a95a-00000aacb35d&acdnat=1512864468_8075fb40a39b89a39cabfc77a4c9455e

Activité-B bilan

  1. Les composantes de mon initiative et leurs liens entre elles.

Ma page principale est sur Google Sites. J’ai choisi la sensibilisation des gens à la problématique de la famine dans le monde.

Voici le lien vers ma page ; https://sites.google.com/site/luttercontrelafamine/

Je l’ai partagé avec le groupe INF 6107 sur Diigo, je l’ai aussi partagé sur Twitter et sur Google+

Je l’ai inscrite sur l’index Google pour qu’il sorte dans les recherches. J’ai fait de même sur l’index Bing de Microsoft.

Ceci a permis d’indexer mon site pour qu’il sorte dans les recherches ;

Résultats sur Bing ; https://www.bing.com/search?q=google+sites+lutter+contre+la+famine&go=Envoyer&qs=n&form=QBLH&sp=-1&pq=google+sites+lutter+contre+la+famine&sc=0-36&sk=&cvid=EB3C9B9D3E844FB792BDA3D52DC158DC

Sur Google, même si initialement et durant les premières semaines il sortait dans les recherches ; pour une raison ou une autre il ne sort plus dans les recherches même en indiquant « Google sites » comme mot clé dans les recherches. Plusieurs raisons peuvent expliquer cela ;

  • Mon site n’est pas composé de beaucoup de pages,
  • Mon site n’est pas référencé par d’autres sites,
  • Mon site n’a pas reçu beaucoup de clicks,
  • Le nom de mon site est trop générique et je n’ai pas de nom de domaine qui m’appartient ; il fait partie de sites.google.com.
  1. Description sommaire des activités que j’ai menées.

J’ai rejoint sur twitter des groupes qui luttent contre la faim dans le monde comme WFP (World Food Program), Action contre la faim et Oxfam international. Je les suits sur Twitter et je les ai contactés via Twitter. J’ai aussi partagé le lien vers ma page principale avec mes contacts (famille, amis et avec le groupe Diigo Inf 6107).

  1. Analyse des statistiques de fréquentation sur ma page centrale.

Au total j’ai eu 4 visites faites par 2 utilisateurs (2 visites par utilisateur). Les 4 visites ont lieu le 22 novembre. Les visites ont duré en moyenne 8 minutes chacune. Les utilisateurs ont vu mon site via safari sur un iPhone ;

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  • Les tendances

Il n’y’a pas eu beaucoup de trafic sur mon site. Les seules quatre visites en eu lieu le même jour ; le 22 novembre.

  • Lieu des visiteurs

Les visiteurs proviennent de Samara en Russie, ce qui n’est pas logique pour un site qui est en français même si initialement je me suis dit que ça peut être dû au fait que les visites ont été faites via un autre site comme Facebook (ou autre) et que le data center des sessions de ces utilisateurs étaient hébergé dans cette ville à ce moment-là. En continuant l’analyse, il s’est avéré que mon site c’est fait scanné (voir le point suivant pour les détails).

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  • Les référant qui se sont avérés les plus importants ne sont pas déterminés car initialement l’ID de référencement sur « Google Analytics » n’était pas bien configuré et donc les visites des premières semaines ne sont pas visibles.

Les 2 sessions que j’ai eu proviennent de http://complaint108879462.copyrightinstitute.org/

Même si je n’ai reçu aucune plainte au sujet des droits d’auteurs en lien ni avec la photo (qui pointe de toute façon sur la source de provenance http://www.actioncontrelafaim.org/sites/default/files/diaporamas/photos/858ec22871.jpg

que j’ai utilisée ou le texte qui contient d’ailleurs les références vers les sources. De plus, je n’ai reçu aucun courriel de Google au sujet d’une quelconque plainte.

En faisant quelque recherche sur Google, ça semble pointer vers un site malveillant probablement qu’il scanne le net à la recherche de vulnérabilité à attaquer.

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4. Identification des principaux facteurs qui ont pu aider ou nuire à la visibilité de mon initiative.

Le problème de configuration de l’ID de référencement sur « Google Analytics » que j’ai eu dans les premières semaines n’a pas permis de ressortir les statistiques complètes de fréquentation de ma page. Ce qui fait que je n’ai pas en main les chiffres réels de fréquentation de ma page, mais selon moi les facteurs principaux sont les suivants ;

Les facteurs qui ont pu aider

  • Un des facteurs qui a pu aider la visibilité de mon initiative est le fait que je l’ai partagé avec le groupe INF 6107 sur Diigo, je l’ai aussi partagé sur Twitter et sur Google+.
  • Le deuxième facteur qui a pu aider est le fait que j’ai inscris mon site sur l’index Google pour qu’il sorte dans les recherches. J’ai fait de même sur l’index Bing de Microsoft. Ceci a permis d’indexer mon site pour qu’il sorte dans les recherches.

Les facteurs qui ont pu nuire

  • Un des facteurs qui n’a pas aidé mon initiative est le fait que je suis retiré de Facebook l’an passé car je passai trop de temps dessus. Et oui, c’est effectivement très addictif et pousse les utilisateurs à rester plusieurs heures à faire défiler le fil de nouvelles.

Ceci ne m’a pas aidé, car j’aurai pu partager le lien vers ma page avec mes contacts. Par contre, pour y remédier je l’ai envoyé à des membres de ma famille qui sont sur Facebook et qui l’ont partagé avec leurs contacts.

  • Ce qui a nuis à la visibilité de mon initiative est surtout le fait qu’il ne sort pas sur Google Search. Même s’il sortait initialement lors des premières semaines, ce n’était pas en première page. Ceci est dû selon moi aux divers points que j’ai mentionné au point 1; mon site est composé d’une seule page, il n’a pas reçu beaucoup de click, il n’y’a pas eu de sites qui le référence et finalement le lien vers ma page est trop générique.

Pourquoi les grandes entreprises de technologie ouvrent-elles leurs systèmes d’IA?

AI open source

Les plus grandes entreprises technologiques du monde remettent les clés de leur succès, rendant leurs systèmes d’intelligence artificielle open-source.

Traditionnellement, les utilisateurs d’ordinateurs pouvaient voir le produit final de ce qu’un logiciel faisait, par exemple, écrire un document dans Microsoft Word ou jouer à un jeu vidéo. Mais la programmation sous-jacente (le code source) était propriétaire, gardée loin du public. L’ouverture du code source en informatique est un grand changement car plus il y a de gens qui s’intéressent au code, plus il est probable que les bugs, les opportunités et les risques à long terme puissent être résolus.

L’ouverture est de plus en plus un enjeu scientifique, pour des raisons similaires. L’approche traditionnelle de la science implique la collecte de données, l’analyse des données et la publication des résultats dans un document. Comme pour les programmes informatiques, les résultats étaient traditionnellement visibles par les lecteurs, mais les sources réelles (les données et souvent le logiciel qui effectuait les analyses) n’étaient pas disponibles gratuitement. Rendre la source accessible à tous a un attrait communautaire évident; l’attrait commercial de l’open source est moins évident.

Microsoft, Google, Facebook et Amazon ont fait des progrès remarquables dans le développement de systèmes d’intelligence artificielle. Récemment, ils ont publié une grande partie de leur travail au public pour l’utilisation gratuite, l’exploration, l’adaptation et peut-être l’amélioration.

Cela semble bizarre: pourquoi les entreprises révèlent-elles les méthodes au cœur de leurs activités? Et que signifie leur engagement envers l’IA open-source à propos de l’état actuel de l’intelligence artificielle?

Logiciel remarquablement puissant

Chaque technologie révélée affiche des capacités remarquables qui vont bien au-delà de ce qui était possible il y a seulement 10 ans. Ils se concentrent sur ce qu’on appelle «l’apprentissage en profondeur»; une approche qui organise hiérarchiquement des couches de réseaux neuronaux pour analyser de très grands ensembles de données non seulement à la recherche de statistiques simples, mais aussi pour identifier des modèles abstraits riches et intéressants.

Parmi les technologies que les grandes entreprises technologiques ont récemment ouvert sont:

  • Alexa, le système de réponse vocale d’Amazon qui héberge le dispositif Echo de la société, a ouvert ses portes en juin 2015;
  • TensorFlow de Google, le cœur de sa technologie de recherche d’images, ouvert en novembre 2015;
  • Les conceptions matérielles personnalisées qui exécutent l’assistant personnel M de Facebook, ouvert en décembre 2015; et
  • La réponse de Microsoft à ces systèmes d’apprentissage automatique, nommée Computed Network Tool Kit, a été rendue publique, le dernier ajout à la bibliothèque d’options du public pour les systèmes d’IA.

Pour comprendre ce qui pousse ces tendances vers l’IA open source, il est utile de considérer d’autres organisations dans le contexte social plus large dans lequel ces entreprises opèrent.

Même les militaires ouvrent leurs systèmes d’IA

Une comparaison utile est DARPA, le bras de recherche du Département de la Défense des États-Unis. Il est difficile d’imaginer une organisation susceptible d’être plus préoccupée par le fait que d’autres profitent de l’information ouverte. Pourtant, DARPA a fait une grande poussée vers les technologies d’apprentissage automatique open-source.

En effet, le programme DARPA XDATA a débouché sur un catalogue d’outils d’apprentissage automatique, de visualisation et d’autres technologies que tout le monde peut télécharger, utiliser et modifier pour créer des outils AI personnalisés.

Le fait que la DARPA et le Département de la Défense soient si favorables à l’open-sourcing indique clairement que les avantages de l’open source l’emportent sur les inconvénients de la mise à la disposition d’adversaires potentiels d’outils de haute qualité.

Une autre comparaison utile est le projet OpenAI, récemment annoncé par les entrepreneurs technologiques Elon Musk et Sam Altman, entre autres. L’effort va étudier l’éthique de la création et la libération des machines avec des capacités croissantes d’interagir avec le monde et de le comprendre .

Bien que ces objectifs soient familiers à quiconque a lu Isaac Asimov, ils démentent un problème plus profond: même les experts ne comprennent pas quand et comment l’IA pourrait devenir assez puissante pour causer des dommages ou des blessures.

L’ouverture du code permet à beaucoup de personnes de réfléchir aux conséquences à la fois individuellement et ensemble. Idéalement, cet effort fera progresser les logiciels de plus en plus puissants et utiles, mais aussi largement compréhensible dans ses mécanismes et leurs implications.

Les systèmes d’intelligence artificielle impliquent des quantités importantes, souvent très importantes, de code, à tel point que cela étend la capacité de chaque individu à comprendre à la fois en largeur et en profondeur. L’examen, le dépannage et la correction des bugs sont particulièrement importants dans l’IA, où nous ne concevons pas d’outils pour faire un travail spécifique (par exemple, construire une voiture), mais pour apprendre, adapter et prendre des décisions à notre place. Les enjeux sont plus importants à la fois pour les résultats positifs et potentiellement négatifs.

L’IA open source est compatible avec les affaires

Ni les motivations de DARPA ni d’OpenAI n’expliquent exactement pourquoi ces entreprises de technologie commerciale ouvrent leur code d’IA. En tant qu’entreprises technologiques, leurs préoccupations sont plus immédiates et concrètes. Après tout, si personne n’utilise ses produits, alors à quoi bon un bon code propre et des algorithmes bien intentionnés?

Il existe un point de vue commun au sein de l’industrie selon lequel les entreprises technologiques telles que Google, Facebook et Amazon ne font pas partie des entreprises que l’on pourrait supposer. À long terme, Google et Facebook ne vendent pas vraiment d’annonces, et Amazon ne vend pas de marchandises. Non, ces entreprises de technologie sont alimentées par vos yeux (et données). Leur devise est les utilisateurs. Google, par exemple, donne des emails et recherche gratuitement pour attirer les utilisateurs vers ses produits; il faut innover rapidement, produire des produits plus nombreux et de meilleure qualité pour vous assurer de rester avec l’entreprise.

Ces entreprises ouvrent leur logiciel d’IA parce qu’elles veulent être les bases sur lesquelles les autres innovent. Tout entrepreneur qui le fait avec succès peut être acheté et facilement intégré dans le parent plus grand. L’IA est centrale parce que, de par sa conception, elle apprend et s’adapte, et prend même des décisions. L’IA est plus qu’un produit: c’est un générateur de produit. Dans un proche avenir, l’IA ne sera pas reléguée au service d’images ou de produits de consommation, mais sera utilisée pour identifier et exploiter de nouvelles opportunités en innovant de nouveaux produits.

L’IA à source ouverte sert des objectifs plus larges de ces entreprises, qui sont de rester à la fine pointe de la technologie. En ce sens, ils ne cèdent pas les clés de leur succès: ils ouvrent la voie à leur propre avenir.

Sources: https://theconversation.com/why-big-tech-companies-are-open-sourcing-their-ai-systems-54437

et http://www.iflscience.com/technology/why-big-tech-companies-are-open-sourcing-their-ai-systems/

AWS rejoint la plate-forme AI Open Source d’ONNX

AMS-ONNX

ONNX est un format ouvert pour représenter les modèles d’apprentissage en profondeur. Avec ONNX, les développeurs AI peuvent plus facilement déplacer des modèles entre des outils de pointe et choisir la combinaison qui leur convient le mieux. ONNX est développé et soutenu par une communauté de partenaires (voir; https://onnx.ai pour plus d’informations). Lancé par Facebook et Microsoft en septembre et rejoint par Intel en octobre. Amazon annonce donc qu’il rejoint la communauté ONNX.

Amazon Web Services (AMS) est devenue la dernière société technologique à rejoindre la collaboration de la communauté d’apprentissage en profondeur sur l’Open Neural Network Exchange (ONNX), récemment lancé pour faire progresser l’intelligence artificielle dans un environnement sans interopérabilité et interprétable.

Dans le cadre de cette collaboration, AWS a mis à disposition son progiciel Python open source, ONNX-MxNet, en tant que framework d’apprentissage en profondeur offrant des interfaces de programmation d’applications dans plusieurs langues, notamment Python, Scala et le logiciel de statistiques open source R.

Le format ONNX aidera les développeurs à construire et à former des modèles pour d’autres frameworks, y compris PyTorch, Microsoft Cognitive Toolkit ou Caffe2, selon Hagay Lupesko, directeur de l’ingénierie d’AWS Deep Learning, et Roshani Nagmote, développeur de logiciels. Il permettra aux développeurs d’importer ces modèles dans MXNet, et les exécuter pour l’inférence.

Aide pour les développeurs

Facebook et Microsoft ont lancé cet été ONNX pour soutenir un modèle commun d’interopérabilité pour l’avancement de l’IA. Microsoft a engagé son Cognitive Toolkit, Caffe2 et PyTorch pour prendre en charge ONNX.

Cognitive Toolkit et d’autres frameworks permettent aux développeurs de construire et d’exécuter des graphes de calcul représentant des réseaux neuronaux, a indiqué Microsoft. Les versions initiales du code et de la documentation ONNX étaient disponibles sur Github.

AWS et Microsoft ont annoncé le mois dernier des plans pour Gluon, une nouvelle interface d’Apache MXNet qui permet aux développeurs de créer et de former des modèles d’apprentissage en profondeur. Gluon « est une extension de leur partenariat où ils tentent de rivaliser avec Tensorflow de Google », a observé Aditya Kaul, directeur de recherche chez Tractica. « L’omission de Google est très révélatrice mais témoigne également de leur domination sur le marché », a-t-il déclaré à LinuxInsider.

« Même Tensorflow est open source, et donc open source n’est pas le gros lot ici mais le reste de l’écosystème qui fait équipe pour rivaliser avec Google », a déclaré Kaul.

La communauté Apache MXNet au début de ce mois a présenté la version 0.12 de MXNet, qui étend les fonctionnalités de Gluon pour permettre de nouvelles recherches de pointe, selon AWS. Parmi ses nouvelles fonctionnalités, citons l’abandon variationnel, qui permet aux développeurs d’appliquer la technique de l’abandon pour atténuer «l’overfitting« aux réseaux neuronaux récurrents.

Méthode de cadre neutre

« Cela semble être un excellent moyen de fournir des inférences, quel que soit le cadre qui a généré un modèle », a déclaré Paul Teich, analyste principal chez Tirias Research. « C’est fondamentalement un moyen neutre de fournir des inférences », at-il déclaré à LinuxInsider.

Les fournisseurs de cloud comme AWS, Microsoft et d’autres sont sous la pression des clients pour être en mesure de s’entraîner sur un réseau tout en livrant sur un autre, afin de faire progresser l’IA, a souligné Teich. « Je vois cela comme un moyen de base pour ces fournisseurs de vérifier la boîte d’interopérabilité », a-t-il remarqué. «L’interopérabilité du framework est une bonne chose, et cela aidera les développeurs à s’assurer que les modèles qu’ils construisent sur MXNet ou Caffe ou CNTK sont interopérables», a souligné Kaul de Tractica.

Quant à savoir comment cette interopérabilité pourrait s’appliquer dans le monde réel, Teich a noté que les technologies telles que la traduction en langage naturel ou la reconnaissance vocale nécessiteraient que la technologie de reconnaissance vocale d’Alexa soit empaquetée et livrée à l’environnement embarqué d’un autre développeur.

Open Source

«En dépit de leurs différences concurrentielles, ces entreprises reconnaissent toutes qu’elles doivent une part importante de leur succès aux avancées de développement logiciel générées par le mouvement open source», a déclaré Jeff Kaplan, directeur général de ThinkStrategies. « L’Open Neural Network Exchange s’engage à produire des avantages et des innovations similaires dans l’IA », a-t-il déclaré à LinuxInsider.

Un nombre croissant de grandes entreprises technologiques ont annoncé leur intention d’utiliser l’open source pour accélérer le développement de la collaboration IA, afin de créer des plates-formes plus uniformes pour le développement et la recherche. Il y a quelques semaines, AT & T a annoncé son intention de lancer le projet Acumos avec TechMahindra et The Linux Foundation. La plate-forme est conçue pour permettre la collaboration dans les télécommunications, les médias et la technologie.

 

Source: https://www.linuxinsider.com/story/84971.html?rss=1

La créativité en intelligence artificielle et les enjeux légaux.

AI creativity

AI tient sa promesse de résoudre des problèmes dépassant le cadre de l’imagination humaine. Mais si une IA peut créer, à qui appartient son travail?

L’intelligence artificielle (IA) est en train de devenir une alternative établie aux capacités humaines en matière de calcul, d’optimisation pilotée par les données et de travail manuel. Cependant, les derniers modèles sont aussi capables de la plus humaine des qualités; la créativité.

Dans un exemple récent, l’université Rutgers et le laboratoire d’IA de Facebook se sont associés pour développer un algorithme de peinture qui crée de nouveaux genres d’art. Ca fonctionne avec deux réseaux de neurones qui réagissent sur des idées; l’un créant, l’autre jugeant dans un remarquable mimétisme du processus créatif humain. Pendant ce temps, les réalisateurs utilisant la musique classique composée par un artiste visuel d’intelligence artificielle (AIVA) et DeepMind ont annoncé qu’ils développent une IA avec imagination.

À mesure que cette nouvelle génération de robots créatifs continue de se développer, d’importants problèmes juridiques doivent être pris en compte. La création d’une IA peut-elle être protégée par le droit d’auteur et les brevets? De même, une IA est-elle capable d’enfreindre les droits de propriété intellectuelle de quelqu’un d’autre?

Le travail d’une IA peut-il être légalement protégé?

Cette question est multiforme, car les experts juridiques essaient d’appliquer la loi existante à des circonstances en évolution rapide, ce qui ne fonctionne pas toujours. Il existe également des différences dans les systèmes juridiques nationaux, de sorte que les entreprises de technologie doivent adopter une perspective globale pour réaliser pleinement toutes les implications.

Par exemple, la loi française sur le droit d’auteur, largement créée pour protéger les auteurs individuels et se montrant même récalcitrant à la propriété par des personnes morales (par opposition aux individus), est la marque de protection de l’auteur. De toute évidence, les auteurs doivent être des individus et AI ne peut détenir de copyright.

La solution est identique au Royaume-Uni: la loi de 1988 sur le droit d’auteur et les brevets stipule que dans le cas d’une œuvre littéraire, dramatique, musicale ou artistique générée par ordinateur, « l’auteur est considéré comme la personne mettant en place les dispositions nécessaires à la création du travail artistique ou autre ».

De même, le Copyright Office des États-Unis n’enregistrera pas les œuvres créées par les animaux ou par les forces de la nature. Donc, pour avoir droit à l’enregistrement, une œuvre doit être écrite par un humain. Comme une IA n’a pas (encore, au moins) de personnalité juridique, tout comme un animal, elle requiert une personne morale, qu’elle soit humaine ou organisationnelle, pour assumer la responsabilité de ses actes. Par conséquent, une IA ne peut pas créer de contenus protégés par des droits d’auteur uniquement.

Même si des robots commencent à être considéré comme des humain, du moins niveau de la citoyenneté. Avec l’annonce faite par l’Arabie saoudite de donner la nationalité saoudienne au robot Sophia (référence; http://www.businessinsider.com/sophia-robot-citizenship-in-saudi-arabia-the-first-of-its-kind-2017-10).

On a beaucoup parlé de l’affaire du selfie des singes (Naruto contre Slater), pour laquelle il n’y avait aucun précédent. Le photographe de la nature britannique; David Slater a soutenu qu’il avait une revendication de droit d’auteur sur les selfies pris par les singes macaques à crête en voie de disparition en Indonésie, vu qu’il est à l’origine de la situation qui a abouti aux images.

Le photographe a perdu à la première instance sur la permission d’utiliser les images, car le tribunal a statué qu’aucun droit d’auteur n’existait car les photos n’avaient pas été prises par un être humain. Ceci est un exemple de la façon dont le droit d’auteur doit être attaché à une personne. Ce n’était pas que le singe détenait le droit d’auteur, un copyright ne pouvait pas être attaché aux images parce qu’elles étaient prises sans aucune intervention humaine.

Une autre façon de protéger la propriété intellectuelle est de recourir aux brevets et la loi est encore plus claire. La loi sur les brevets exige que les inventeurs soient des individus qui ont contribué à la conception ou à la conversion d’un concept en pratique.

Par exemple, si une IA créait une toute nouvelle puce à semi-conducteur, elle ne pourrait pas être protégée par des brevets à moins qu’une intervention humaine n’ait eu lieu dans le processus créatif, par exemple par l’intermédiaire de la personne qui a programmé l’IA. Sur le marché, il est maintenant courant que le propriétaire, le fondateur ou le chef du département R & D de l’entreprise qui possède l’IA soit désigné comme l’inventeur du produit pour faire face à cette éventualité.

Encore une fois, en vertu des lois actuelles, une IA ne peut pas posséder un brevet. Cela soulève la question de savoir si le travail de chaque IA qui n’est pas co-créé par un humain est dans le domaine public par défaut. Ce n’est pas tout à fait le cas puisque certains motifs juridiques peuvent être utilisés pour protéger la création de l’IA, notamment en matière de confidentialité et de protection des secrets commerciaux, mais il faudra du temps pour modifier la législation afin d’offrir une protection plus substantielle.

Une AI peut-elle enfreindre les droits de propriété intellectuelle existants?

Le temps où chaque développement de l’IA avait besoin d’une intervention humaine pour «entraîner» la machine à apprendre ses processus a disparu. Maintenant, les systèmes AI ont la capacité de modifier leur code, et le code qui en résulte risque de porter atteinte aux droits de quelqu’un d’autre.

Cela soulève la question de savoir qui est responsable de cette infraction. À l’heure actuelle, le propriétaire, développeur, programmeur ou fabricant de l’IA est susceptible d’être tenu en fin de compte responsable de ses actions.

Il est encourageant de noter que certains domaines juridiques relatifs à l’IA montrent des signes de changement, y compris la responsabilité. En février 2017, les députés ont demandé à la Commission européenne de proposer des règles sur l’IA pour exploiter leur potentiel économique et garantir des normes de sûreté et de sécurité établissant la responsabilité en cas d’accident. Il y a également eu des débats sur l’opportunité d’établir une personnalité pour AI.

Si les robots obtiennent le statut de personne morale à l’avenir, la situation serait très différente. Si une IA ayant le statut de personne créait indépendamment une œuvre d’art qui enfreignait les droits d’autrui, les règles de contrefaçon habituelles s’appliqueraient. Le fait de poursuivre un robot peut sembler un fantasme de science-fiction lointain, mais la personnalité juridique et la capacité à posséder des biens vont de pair, il est donc théoriquement possible d’accorder la personnalité juridique.

Cependant, un changement juridique supplémentaire serait nécessaire pour ouvrir cette possibilité. Les lois sur la propriété intellectuelle actuelles ne reconnaissent pas le droit de l’IA d’inventer une nouvelle technologie brevetable ou de créer une œuvre d’art protégée par le droit d’auteur. La loi telle qu’elle existe a encore besoin d’une intervention humaine pour que la création ait eu lieu. Cela est important car, jusqu’à présent, la législation en matière de propriété intellectuelle évolue beaucoup plus lentement que les questions de responsabilité.

Ces problèmes deviendront plus fréquents à mesure que la technologie évoluera de l’IA douce (intelligence artificielle non sensible focalisée sur une tâche étroite) à l’intelligence artificielle (intelligence générale artificielle avec conscience, sensibilité et esprit).

Droits pour les robots

Nous pouvons arriver à un point où l’IA est aussi intelligente qu’un humain et demande les mêmes droits que les humains, comme dramatisé dans les romans du défunt Isaac Asimov. À l’avenir, il pourrait y avoir une quatrième loi sur les lois de la robotique d’Asimov: «Les robots ont une personnalité juridique et sont responsables de leurs actions». Mais pour l’instant, nous avons du chemin à faire.

Où nous ne pouvons pas appliquer la loi existante à de nouvelles situations, des lois doivent être créées. Identifier un statut juridique pour l’IA et partager ce statut à travers le monde fournirait une réponse à ce défi passionnant.

 

Source: http://www.computerweekly.com/opinion/The-legal-quagmire-of-creativity-in-artificial-intelligence

Intelligence artificielle et inégalité; entrevu avec le professeur Zoubin Ghahramani.

AI & Inequality

Avec plusieurs films sur des robots voyous qui envahissent le monde, beaucoup craignent l’impact que l’intelligence artificielle (IA) pourrait avoir sur la vie humaine. Avec l’évolution croissante de l’intelligence artificielle, la peur de l’inconnu augmente.
À la lumière de la conférence de la reine de cette année à l’université technique (TU) de Berlin, DW a rencontré l’expert en ingénierie et intelligence artificielle Zoubin Ghahramani. Ils lui ont posé des questions sur l’intelligence humaine et artificielle, l’apprentissage automatique et ce à quoi pourrait ressembler notre avenir avec l’IA.

DW: Professeur Ghahramani, avant que nous parlions d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique, pourriez-vous définir l’intelligence humaine pour nous?

Zoubin Ghahramani: Lorsqu’ils entendent le mot «intelligence», les gens pensent souvent aux différences entre les humains, mais en réalité la question la plus intéressante est «comment sommes-nous différents des autres animaux, plantes et ordinateurs?
L’évolution a rendu les humains bons à certaines choses et pas aussi bons aux autres et chaque personne est différente. Nous avons tendance à nommer les choses dont nous excellions «l’intelligence», ce qui est injuste pour les autres animaux et même pour les ordinateurs.
Nous, les humains, aimons penser que nous sommes spéciaux. Une fois que nous commençons à comprendre quelque chose, cela enlève lui enlève son côté mystique.
Les jeux d’échecs, par exemple, étaient considérés comme le summum de l’intelligence. Puis, en 1997, les échecs sont devenus l’une des premières percées majeures de l’IA, lorsque le champion du monde d’échecs Garry Kasparov a perdu contre le super-ordinateur « Deep Blue » d’IBM. À partir du moment où nous avons compris comment un ordinateur pouvait jouer aux échecs, nous avons dit «bon, ce n’est pas vraiment de l’intelligence».
Quelle est la différence entre l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique? Et comment définiriez-vous une machine intelligente?

Depuis que les ordinateurs ont été développés, les gens ont réfléchi à la façon de les rendre intelligents. À l’origine, les gens pensaient que la façon de le faire est de trouver de nombreuses règles, que l’ordinateur connaîtrait et agirait par un raisonnement logique.
L’apprentissage automatique était un groupe dissident d’IA, où les gens ont décidé qu’ils ne voulaient pas ajouter plus de règles dans un ordinateur; ils voulaient que les ordinateurs apprennent à partir de modèles et de données. Imaginez que vous voulez obtenir un ordinateur pour reconnaître les différences entre les chats et les chiens. Je pense qu’aucun humain ne peut s’asseoir et écrire un tas de règles pour le faire, mais nous pouvons tous presque instantanément faire la différence entre un chat et un chien.
Alors, comment pouvons-nous faire en sorte que des machines le fassent? Nous donnons à la machine des millions d’images avec les étiquettes «chat» et «chien». Ensuite, nous lui donnons une méthode qu’il peut améliorer avec le temps. C’est la partie d’apprentissage automatique. Initialement, la machine commence à faire des erreurs lors de l’identification d’une image, mais au fil du temps, elle modifie ses calculs pour améliorer ses performances. Finalement, vous lui donnerez une image et elle reconnaîtra s’il s’agit d’un chat ou d’un chien. Puis un jour, elle traduira entre anglais et français, reconnaîtra la parole, ou conduira peut-être même une voiture.

Beaucoup de gens ont peur de l’intelligence artificielle. Quel impact aura l’IA sur l’humanité?

L’IA va affecter la plupart des aspects de nos vies. Son impact est similaire à celui d’autres révolutions qui ont eu lieu dans l’histoire de l’humanité, comme la révolution agricole, la révolution industrielle et la révolution informatique. Au cours de la révolution industrielle, beaucoup de processus de travail auparavant manuels sont devenus automatisés avec par exemple la machine à vapeur. Et la révolution informatique a conduit à l’automatisation de certains calculs très mécaniques, tels que la comptabilité.
Ce que nous voyons avec l’IA est que certains aspects de la reconnaissance des formes et de la prise de décision deviennent automatisés, ce qui peut avoir d’énorme impacts positifs. Pensez à l’effet que cela pourrait avoir en médecine: les algorithmes analysant les images médicales pourraient être beaucoup plus rapides, moins chers et plus précis pour diagnostiquer certaines maladies; les ordinateurs peuvent analyser des données génétiques pour des modèles spécifiques; et les traitements pourraient devenir plus personnalisés.
L’impact de l’IA sur nos villes les transformera également: les voitures autonomes rendront inutile la possession de voitures, le transport deviendrait essentiellement un service de porte à porte bon marché, efficace et respectueux de l’environnement, les aires de stationnements disparaîtraient. Toute la nature des villes pourrait changer et les gens auraient plus de temps, car ils pourraient travailler en faisant la navette.
Nous devons garder à l’esprit, cependant, que l’IA va également causer des perturbations, en particulier au niveau sociale. Souvent, quand un processus est amélioré et rendu plus efficace, la nature de l’emploi autour du processus change, ce qui peut déplacer les gens. Nous devons nous préparer à cela, car nous ne pouvons pas arrêter le progrès technologique. À long terme, cela peut améliorer le niveau de vie, la productivité et la santé de chacun. D’un autre côté, nous devons nous assurer que l’IA n’augmente pas les inégalités et que ses avantages sont largement répandus.

L’une des plus grandes inquiétudes de la société semble être le fait qu’une utilisation accrue de l’IA pourrait conduire à des pertes d’emplois et des licenciements massifs de travailleurs. Cette peur est-elle justifiée?

Les nombreuses personnes qui ont étudié cette question ont constaté que ce ne sont pas tous les emplois qui deviendront automatisés, mais uniquement certaines tâches spécifiques. Éventuellement, certains emplois disparaitront, cependant, j’aime penser à l’IA pas comme un remplaçant de travailleurs, mais comme un outil qui donne une sorte de superpuissance au gens.
Si nous comparons notre vie moderne à celle d’il y a cent ans, nous avons vraiment des superpuissances: nous pouvons faire le tour du monde en quelques heures, nous pouvons communiquer avec des gens du monde entier, nous pouvons retrouver notre chemin dans des villes où nous n’avons jamais été, et nous pouvons rassembler des connaissances dans différentes langues juste en sortant quelque chose de nos poches. J’aime penser qu’avec l’IA nous construisons des outils qui nous donneront des super pouvoirs.
La question clé est de savoir comment nous allons utiliser ces superpuissances. Allons-nous les utiliser pour améliorer le niveau de vie de tous, rendre le transport plus efficace, améliorer la vie des gens, accroître le bonheur global ou prévenir les guerres? Ou allons-nous les utiliser pour endommager l’humanité et notre monde?
En fait, je m’inquiète plus du côté humain que des machines, car toute technologie entre de mauvaises mains peut être mal utilisée. Nous devons nous assurer que nous avons des garanties contre cela.
Zoubin Ghahramani est professeur d’ingénierie de l’information à l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) et scientifique en chef à Uber.

Source: http://www.dw.com/en/we-must-make-sure-artificial-intelligence-doesnt-increase-inequality/a-41487111

L’intelligence artificielle ne nous remplacera pas mais nous améliorera

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Dans son livre de 1990 «The Age of Intelligent Machines», l’informaticien et futurologue américain Ray Kurzweil a fait une étonnante prédiction. Travaillant au Massachusetts Institute of Technology (MIT) tout au long des années 1970 et 1980 et ayant vu de ses propres yeux les avancées remarquables de l’intelligence artificielle inventées par Marvin Minsky et d’autres, il prévoyait qu’un ordinateur passerait le test de Turing (le test de la capacité d’une machine à correspondre ou être indissociable de l’intelligence humaine) entre 2020 et 2050.

Kurzweil, désormais responsable de l’intelligence artificielle chez Google, ou IA (acronyme connu de tous à présent), a par la suite affiné sa thèse. Il dit maintenant que cet événement arrivera d’ici 2029. De plus, en 2045, nous assisterons à ce qu’il appelle «la singularité»; le point auquel les intelligences humaines et artificielles fusionnent, conduisant à des avancées exponentielles dans la technologie et les capacités humaines.

Choses passionnantes n’est-ce pas? Alors que Kurzweil est célèbre pour son optimisme quant à l’effet que l’IA aura sur les vies humaines, d’autres n’en sont pas si sûrs. Une partie de cela provient de la peur, inculquée par un millier de films de science-fiction, que « les robots prendront le dessus »; soit rendre les humains fonctionnellement inutiles ou pire, devenir nos maîtres dans un renversement de rôle dystopique.

La vérité peut se situer quelque part entre les deux. Mais ce qui est de plus en plus clair, c’est que l’IA avance à un rythme rapide. Déjà, elle pose un questionnement profond sur l’avenir du travail, de la société et sur la nature même de ce que signifie être humain.

Nous pouvons avoir une idée de cela à partir des innovations actuelles. Qu’il s’agisse de véhicules autonomes, de dispositifs tels que l’Echo d’Amazon qui peut «comprendre» le langage humain ou de l’analyse intelligente de vastes ensembles de données médicales pour diagnostiquer plus précisément la maladie, nous nous dirigeons vers un avenir où toutes sortes de tâches sont automatisées et où l’erreur humaine (ou peut-être même le jugement humain) est évitée.

Selon un rapport récent de la société de conseil McKinsey, près de la moitié (49%) des activités rémunérées par les travailleurs dans l’économie mondiale pourraient être automatisées en adaptant les technologies actuelles.

Le comité de la Chambre des lords britanique étudie notamment la possibilité de recommander la nomination d’un nouveau ministre à l’IA, afin d’apporter une réponse coordonnée à ces sables mouvants dans différents ministères.

À cet égard, le Royaume-Uni jouerait un rôle de rattrapage vis-à-vis des émirats arabes unies, qui, dans une première mondiale, ont récemment nommé Omar bin Sultan Al Olama, 27 ans, à ce poste. S’adressant au National récemment, M. Al Olama a exposé sa vision positive et la pratique de l’IA, affirmant qu’elle pourrait offrir à l’humanité une « victoire rapide » en l’aidant à lutter contre le changement climatique et d’autres problèmes urgents.

Si les émirats arabes unis sont célèbres à l’étranger pour leurs villes étincelantes et futuristes de Dubaï et d’Abu Dhabi, ils sont également situés dans l’une des régions les plus écologiquement sensibles du monde et ont un besoin économique aigu de s’éloigner des combustibles fossiles comme source de richesse de sorte que le soutien apporté par le gouvernement au potentiel de l’IA à des fins durables a beaucoup de sens.

Les émirats ne sont pas les seuls à vouloir récolter les bénéfices économiques de l’IA. En effet, à travers le monde, il n’est pas exagéré de dire qu’une course aux armements de l’IA a commencée. La Chine a récemment annoncé son intention de dominer le secteur, créant une industrie de 150 milliards de dollars d’ici 2030, en concurrence directe avec les États-Unis. La production chinoise d’articles scientifiques sur l’intelligence artificielle a dépassé les 28 pays de l’UE réunis pour la première fois l’année dernière.

Nous espérons tous que les progrès technologiques continueront à faire profiter, dans l’ensemble, toute l’humanité. Mais il est probable qu’il y aura des conséquences imprévues, dont certaines se manifestent déjà. Une des choses les plus inquiétantes particulièrement, est l’impact sur la sécurité d’emploi. Olly Buston, le directeur du think-tank Future Advocacy, a récemment publié un rapport estimant entre 22 et 39% des emplois au Royaume-Uni, sont susceptibles d’être automatiser d’ici au début des années 2030. Avec une moyenne d’environ 30% à travers le pays, cela représente plus de 10 millions d’emplois à risque.

À Londres, il y a eu récemment des controverses sur la façon dont les nouvelles entreprises axées sur la technologie comme Uber, un service de taxi, et Deliveroo, une entreprise de livraison de plats à emporter traitent leurs travailleurs. Parce que leurs activités sont bâties autour de services basés sur des applications pour téléphones intelligents, ils ont accès à un grand nombre de clients potentiels et de recrues volontaires à la simple pression d’un bouton. Mais ils ont choisi, un peu cyniquement, de classer les personnes qui travaillent pour eux comme des travailleurs autonomes plutôt que comme des employés. Au Royaume-Uni, cela signifie qu’ils n’ont aucun droit aux indemnités de maladie, aux congés payés ou aux retraites et aucune possibilité de progression de carrière.

Répliquées à grande échelle à travers une économie, l’effet que cela pourrait avoir est énorme. Alors que de nombreux travailleurs verront leur sécurité d’emploi et leur sécurité sociale disparaître, ceux qui contrôlent la technologie en bénéficieront énormément. La question devient alors: comment pouvons-nous changer le contrat social pour que éviter les inégalités et la polarisation de la richesse? Comment pouvons-nous nous assurer que les augmentations de la productivité et les promesses de la génération de valeur avec l’IA profitent à toute la société, au lieu de pousser des millions dans la précarité, ce qui laisse peu de place à l’épanouissement personnel?

Récemment, l’Institute for Global Prosperity, a présenté une nouvelle proposition qui pourrait aider à aborder un aspect de ce défi. Connu sous le nom de services de base universels, cela permettrait de voir un grand nombre des éléments essentiels de la vie du 21ème siècle; y compris le logement, la nourriture, les transports et les technologies de l’information fournis gratuitement au besoin. C’est un concept familier au Royaume-Uni, où le service de santé fournit des soins de santé fondés sur les besoins pour tous depuis 70 ans. Une extension de la provision dans ces autres domaines pourrait être accordée à un coût équivalent à environ 2,3% du PIB du Royaume-Uni. L’effet pratique serait de réduire considérablement le coût de la vie de base pour la plupart des gens, en leur donnant une plus grande liberté sur leurs choix de travail et de loisirs.

Ce ne serait une panacée mais comparé à d’autres idées comme un revenu de base universel; un paiement forfaitaire à tous les citoyens, c’est beaucoup plus abordable et pourrait être une mesure qui aide à atténuer les pires effets de l’inégalité provoqués par un monde de plus en plus axé sur la technologie.

Cela doit aller de pair avec une analyse beaucoup plus détaillée de la façon dont nous pouvons améliorer nos populations par l’éducation pour tirer le meilleur parti du potentiel positif de l’IA. Kurzweil a déclaré récemment que l’IA ne nous  remplacera pas ma nous améliorera. Ses prédictions ont souvent été justes, mais cela ne signifie pas que nous ne devrions pas commencer à planifier maintenant pour ce futur radicalement changé par la technologie.

 

Tiré de l’article de la professeure Henrietta Moore, directrice de l’Institute for Global Prosperity de l’University College London, et responsable de la culture, de la philosophie et du design.

Source: https://www.thenational.ae/opinion/comment/artificial-intelligence-will-enhance-us-not-replace-us-1.678103

Économie de don et marketing social

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L’explosion des médias sociaux a obligé les spécialistes du marketing à commencer à se rapprocher des clients via une économie du don. Dans une économie du don, les dons sont donnés dans le but d’établir des liens sociaux et d’acquérir une monnaie sociale, plutôt que d’obtenir un gain financier.

Une fois que vous recevez un cadeau, vous devez rendre la pareille à un moment donné dans le futur. En continuant à donner et à recevoir, vous maintenez le lien social vivant. Ces connexions sont exactement ce que les marketers doivent s’efforcer de faire grâce au marketing de contenu et en aidant les consommateurs à se connecter les uns avec les autres.

Les économies de cadeaux ont toujours existé dans nos relations personnelles, mais les médias sociaux ont considérablement augmenté leur influence sur le monde des affaires. Si le statut social et le lien social ne sont pas au cœur de la stratégie de marketing sur les médias sociaux, l’entreprise sera facilement balayée et oubliée tandis que les consommateurs potentiels et existants établissent des liens sociaux et financiers avec leurs concurrents. En augmentant la monnaie sociale, on augmente également la monnaie financière. Pour cela, il faut donner des cadeaux sous la forme de contenu et de connexion.

Stratégie de marketing social n ° 1: le don de l’éducation

Offrir un cadeau de contenu éducatif pour créer des liens n’est pas nouveau. Il a existé depuis 4200 av. J.-C., lorsque les premiers marchands de contenu ont créé des peintures murales de grottes montrant leurs compagnons des cavernes, « 6 façons qu’une lance peut vous sauver d’un sanglier ».

À la fin des années 1800 et au début des années 1900, John Deere, Michelin et Jell-O ont tous cherché à éduquer les consommateurs et à leur fournir de la valeur, sans exiger une réciprocité immédiate.

Aujourd’hui, le marketing de contenu a fleuri sur Internet. General Mills offre son site Web de cuillères à soupe, plein de recettes colorées et créatives, tandis que chez SurveyGizmo, ils offrent leur site Web MarketerGizmo, plein d’outils précieux et de conseils pour le marketing.

L’objectif était, et est toujours, d’éduquer afin de créer la notoriété de la marque et gagner de la monnaie sociale. Donner une source d’information qui améliorera la vie des consommateurs marquera sans aucun doute leurs esprits et laissera la porte ouverte à de futurs échanges.

Pour commencer la danse de la réciprocité, il faut penser à des moyens d’éduquer les consommateurs sur des sujets qui se rapportent directement à l’entreprise. Ceci est particulièrement bénéfique si ce cadeau éducatif les aidera à utiliser les produit de l’entreprise.

Stratégie de marketing social n ° 2: le don de la communauté

Aider les consommateurs à se connecter les uns aux autres d’une manière qui concerne l’entreprise contribuera également à augmenter la monnaie sociale de l’entreprise. Fournir une plate-forme pour l’établissement de relations crée le respect et l’importance dans l’économie du don.

Les forums de la communauté de Nike sont un excellent exemple de la façon dont les entreprises donnent le cadeau de la connexion. Non seulement ils ont créé une plate-forme pour que leurs consommateurs se connectent entre eux, mais Nike a également amélioré la qualité de vie des consommateurs en fournissant une source d’encouragement pour les athlètes et pour ceux qui essaient de devenir plus sportifs. Cette offre de plate-forme communautaire augmente la valeur sociale de Nike car elle apporte de la valeur et un sens à la vie quotidienne des consommateurs. Il encourage également cette communauté à orbiter autour du produit principal de Nike (chaussures de course).

Plus une marque est importante, plus les consommateurs sont susceptibles de rendre leurs cadeaux en faisant passer le message et en entretenant des relations avec elle.

 

Donner des cadeaux est la stratégie de marketing des médias sociaux

  • Il ne faut pas oublier d’être au fait du public cible afin de leurs offrir les cadeaux qu’ils veulent recevoir, au lieu de simplement ce dont on pense qu’ils ont besoin. Par exemple, ne pas leurs donner des chaussettes mais une Playstation. Il faut prendre soin de la communauté de consommateurs en contribuant à l’économie de partage, et la communauté prendra soin de l’entreprise dans l’économie de marché.
  • Il faut structurer les efforts de marketing de l’entreprise sur les médias sociaux afin qu’ils fournissent un contenu éducatif et offrent une plate-forme pour les consommateurs de se connecter les uns avec les autres.
  • Il faut se rappeler que, comme l’a chanté George Harrison, « ça va prendre du temps, beaucoup de temps précieux. Ça va prendre de la patience et du temps pour bien faire les choses ».

L’économie du don ne remboursera pas tout de suite. Pour établir avec succès des relations durables avec les consommateurs, l’entreprise doit être là pour le long terme.

 

 

Source: http://www.marketergizmo.com/what-marketers-need-to-know-about-the-gift-economy/

La règle du pouce 90-9-1 – Fait ou fiction?

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La règle du pouce 90-10-1 signifie que dans une communauté typique 10% ou moins des membres auront tendance à participer activement que ce soit en postant des choses, en posant des questions, en présentant …etc. Ce qui signifie que;

  • 90% n’auront quasiment aucune activité, ni post ni commentaires,
  • 9% des membres participeront des fois,
  • 1% uniquement auront une activité régulière dans les discussions et les présentations.

Dans les fait, cette règle n’est pas représentative de la réalité car les données montrent que les contributions varient d’une communauté à une autre et qu’il n’y’a pas de règle générale qui pourrait englober toutes les communautés. Les pourcentages de contribution fluctuent beaucoup selon les communautés et ils varient de 94-5-1 à 70-20-10.

Selon Ted McEnroe, la règle du 90-10-1 est un mythe et la réalité se situe plutôt au alentour de 55-25-20 car les communautés sont des organismes complexes et qu’en réalité aucune règle ne peut définir les pourcentage de contribution de toutes les communautés. Les recherches des trois dernières années ont démontrés que les niveaux d’engagements dans les communautés sont plus élevés que les anciennes suppositions. Même s’il y’a encore des communauté pour lesquels les anciennes suppositions (90-10-1) sont toujours vraies que ce soit due au fait que les comptes inactifs de membres enregistrés sont comptés ou que ce soit due à la manière dont les permissions sont données. Par contre, si on normalise les résultats en comptants les membres qui se connectent à une communauté durant un mois, il est très probable de constater qu’uniquement une petite minorité des membres contribuent activement.

En 2013, l’état des lieu de l’engagement dans les communauté a démontré qu’il y’a une grande corrélation entre la contribution et le niveau d’engagement d’une communauté. Un sondage a même montré un niveau moyen d’engagement de 55-30-15, ce qui est largement supérieur à la vieille règle du pouce de 90-10-1. Ce qui est surprenant est que dans les communautés les plus engagés, les résultats étaient de 17-57-26 ce qui signifie que les contributeurs actifs (créateur de contenus) sont plus nombreux que les membres passifs.

Pour certains comme Steve Nguyen de Microsoft, la règle du 90-10-1 n’est pas importante. Ce qui est important est la qualité de la contribution, donc le but n’est pas forcément de convertir les 90% des membres passifs en membres actifs mais de s’assurer  d’avoir un contenu riche de sorte à trouver ce dont on a besoin au moment ou en a besoin.

Dans certaines grandes communautés, il peut même devenir problématique si 90% des membres postent régulièrement, Car ça  créerait beaucoup de bruit dans la communauté et pourrait pousser ses membres à ne plus porter attentions aux échanges qui s’y déroulent.

En résumé, dans cette analyse Stan Garfield constate qu’il n’y’a pas eu de de grands changements à la règle du 90-10-1 dans les communauté, il voit même des communautés concentrées sur la gestion des connaissance et la collaboration avec des taux de 95-4-1. Le nombre de membres inactifs pourrait même être plus élevé. Certains résultats ont été pris de sondages ce qui peut être différent des vrais données mesurées directement sur des communautés. Au niveau des communautés internes, en entreprise par exemple, les taux dépendent de plusieurs autres facteurs hors de la communauté comme des gestionnaires actifs qui donne l’exemple aux autres employés.

Qu’en pensez-vous ? qu’en est-il de vos communautés ou des communautés que vous-avez étudié ou auxquelles vous contribuez ?

Source: https://fr.slideshare.net/SGarfield/90-91-rule-of-thumb-fact-or-fiction

Lien en média sociaux et réputation d’entreprise; étude de cas KLM.

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Les entreprises ont compris qu’elles ne peuvent pas contrôler tout ce que leurs clients disent à leur sujet dans le monde imprévisible, spontané et potentiellement viral des médias sociaux. Cela les amène à se poser des questions sur ce qu’elles peuvent faire à propos du contenu en ligne généré par les utilisateurs, de comment exploiter la critique et mieux s’intégrer dans les conversations sur les médias sociaux.

En reconnaissant la nécessité d’évaluer de manière cohérente la relation entre l’activité des consommateurs en ligne et la réputation de l’entreprise, les chercheurs de «VU University Amsterdam» ont mené une étude révélant que la réputation de l’entreprise peut être améliorée grâce à l’activité des médias sociaux.

Pour examiner ce phénomène, plus de 3 500 personnes ont été interrogées sur leur engagement dans les médias sociaux avec «KLM Royal Dutch Airline». KLM est reconnu comme un favori dans l’utilisation commerciale des médias sociaux étant cité comme «une entreprise qui l’a bien compris». Les participants à l’enquête ont été classés en deux groupes: les clients et les non-clients. Les clients sont des personnes ayant utilisé les services de KLM au cours des deux dernières années; les non-clients n’avaient qu’une interaction limitée avec l’entreprise. La distinction de ces deux groupes s’est avérée significative dans les résultats, ce qui indique que les entreprises devraient concentrer plus activement leurs activités de médias sociaux sur les non-clients.

Les participants ont complété un questionnaire en ligne qui abordait les perceptions des participants sur la réputation de KLM, leur intensité d’utilisation des médias sociaux et leur niveau d’engagement dans les activités de médias sociaux de KLM. Après une analyse statistique, les chercheurs sont arrivés à deux conclusions principales:

  1. Le niveau d’engagement des consommateurs dans l’activité des médias sociaux d’une entreprise était positivement lié à leur perception de la réputation de l’entreprise.
  2. Les consommateurs qui se sont engagés de manière plus intensive sur les plateformes de médias sociaux étaient plus susceptibles de participer aux activités de médias sociaux d’une entreprise.

Conclusions

La première conclusion souligne l’importance du marketing de bouche-à-oreille sur les sites de médias sociaux. Si votre profil sur les réseaux sociaux comporte des avis positifs sur les consommateurs, vos «amis» et vos «abonnés» développeront probablement des impressions favorables de votre réputation.

La deuxième conclusion suggère que les utilisateurs de médias sociaux de haute intensité sont plus susceptibles d’être impliqués dans les activités de médias sociaux de votre entreprise. L’augmentation rapide de l’utilisation des médias sociaux parmi toutes les données démographiques signifie que plus de gens voudront interagir avec vous sur les médias sociaux, vous offrant ainsi une excellente opportunité d’utiliser cette plateforme pour améliorer votre réputation.

Enfin, il est essentiel de considérer l’engagement des non-clients sur vos sites de médias sociaux, car ce groupe est plus susceptible de former des perceptions sur votre réputation en fonction de votre activité sur les médias sociaux.

Comme l’indique cette étude de cas d’une compagnie aérienne, cette conclusion est particulièrement importante pour l’industrie du tourisme et du voyage car l’intangibilité de leurs services rend les clients potentiels plus vulnérables aux expériences indirectes telles que les rapports des consommateurs et les médias sociaux.

 

Source; https://www.forbes.com/sites/onmarketing/2014/07/14/the-link-between-social-media-activity-and-corporate-reputation/2/#36a2373b13ad